30 octobre 2007
BUISSON ARDENT
Buisson ardent d’entre cuisses
Revisité
Sur ses lèvres affinées,
Empaumé
Le galet lisse
D’un pubis aphrodisié.
Fraîcheur de luzerne coupée
Sous mes doigts
Qui brodent,
Pétale éclaté de maïs
En pente douce
Sous le nombril,
Triangle de mousse humide
Où la violette
Suinte.
Cadran solaire
A l’heure unique
Marquée de mon aiguille.
Mouillures de sels ignés
Odeurs d’aisselles en sueur
Et de framboises mûres.
Bruit flou des muqueuses
Où je m’enfonce
Quand elle éclôt comme un soleil.
Je m’y agite
Comme un poisson
Pris dans la nasse.
Enfin à la délivrance
Et giclant
Comme un serpent de son antre,
Ce cri
Qui en vient
Comme une balle dans la nuque.
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