COMME UNE AVANCE
COMME UNE AVANCE
Comme une avance sur un printemps
Elle se pavane au pied du lit
Dans un streap tease qui en promet,
Chatte en chaleur pour m’allumer.
C’est sur son cul mis en vitrine
Qui m’illumine sous les bougies
Que je viens perdre ma salive
Quand elle me branle entre ses seins.
Ma bouche posée sur la ventouse
Du mouillé rond de son pelage,
J’y prends langue entre ses cuisses
Où je me saoule de ses odeurs.
Chevilles nouées sur mes épaules,
Elle s’écartèle, elle s’impatiente,
La conque ouverte entre ses doigts
Sous ma lame qui se retient.
Quand je poignarde jusqu’à la garde
Son sexe blond reconnaissant
Qui pleure ses larmes sous le gazon
Elle feule de joie et de plaisir
Et, part en vrille dans un soupir
Qui laisse filer le flot épais
De cet orage qui l’engloutit
Et la renverse dans ses sursauts.
Ses yeux reviennent. Je la défie.
“Maintenant, à toi, baise - moi,
Comme une femelle un homme au corps.
Pour le faire jouir, à en mourir.”
Son seul désir : me posséder,
Sucer ma force, boire ma semence.
Sa bouche se colle à ma racine.
Première jouissance qui me cisaille.
J’explose, je gicle et je l’inonde
Jusqu’à mon cri qui la transperce
Dans son coulis de haut fourneau.
Je fonds, sur sa langue qui m’absorbe.
Sa main persiste. Je laisse aller.
Je suis noyé et je demeure.
La nuit descend sur ses paupières.
Elle se repose sur mon orgasme.
Comme un œil blessé sans sa pupille
Sa vulve ouverte me dévisage.
Dans ses griffures sur ma poitrine,
Je commence à l’aimer, je crois.