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27 novembre 2007

UNE FEMME PAR LA FENÊTREIl faisait beau. En

UNE FEMME PAR LA FENÊTRE


Il faisait beau. En sortant de la douche, il décida de rester nu dans son appartement. Que son corps profite calmement de se bain d’air chaud qui le caressait chaque fois qu’il remuait. Dans ce plein été, ces amis étaient tous partis en vacances. Les rares voisins qui restaient suaient, les pauvres, au travail. Il était seul. Et avait décidé de le rester. Ordinateur éteint, téléphone débranché, portable éteint. Et ne rien faire. S’écouter vivre dans la chaleur. Les persiennes entrebâillées laissaient passer quelques rayons de soleil qui suffisaient pour éclairer la pièce. Il se servit un grand verre de jus d’orange et mit la symphonie fantastique, sa préférée, dans la chaîne poussa un soupir de bien être en s’asseyant sur le canapé rouge aux coussins bleus. Dans la sérénité ambiante, il entendait pourtant une petite voix qui lui disait qu’il se passerait quelque chose dans cette journée. Il se demanda bien quoi, vu les circonstances, et la repoussa en haussant les épaules. Berlioz retentissait. Un livre l’attendait ouvert sur la table basse. personne ne viendrait déranger sa lecture. Il était bien décidé à en profiter et finir ce livre en chantier depuis trop longtemps. Il fallait aller au bout. Il lut ainsi un bon moment. Puis il éprouva le besoin de bouger un peu, d’aller respirer l’air qui filtrait à travers la persienne. Il jeta un coup d’oeil rapide à la porte fenêtre de sa voisine grande ouverte. On ne sait jamais. Il aimait bien la mater clandestinement. Cette fille était superbe. Et il ne boudait jamais le plaisir de l’espionner un peu en se disant qu’il faudrait la rencontrer et l’inviter à prendre un pot. Mais, bon, l’occasion ne s’était encore jamais présentée.

Ce qu’il vit lui fit croire qu’il était victime d’hallucinations! Il fit demi tour sur lui - même et regarda à nouveau pour être sûr. Non, il ne rêvait pas. Sa voisine était bien là, coulée entre les coussins de son canapé, la robe relevée très haut sur ses cuisses, découvrait le triangle du pubis et laissait découverts des seins qui, il faut le dire, ne pouvait qu’attirer l’oeil de l’homme. 

Il passa quelques instants à la détailler en se demandant ce qu’elle pouvait bien faire. Il le voyait bien, mais il avait du mal à en croire ses yeux. Ah oui, c’était bien la réalité. Elle lui offrait, sans le savoir sa masturbation. Elle était en train de se donner du plaisir toute seule! Waou!!! C’est pas vrai pensa - t - il tandis qu’il ressentait un coup à l’abdomen qui lui relevait le sexe. Il était scotché par le spectacle.

Ses mains allaient et venaient sur ses seins généreux, pétrissaient les tétons clairs et érigés qu’il devinait durcis sous la caresse. Sans doute était - elle un peu effarouchée par son auto - érotisme. Mais peu à peu il la sentait se détendre, s’enhardir en s’abandonner au plaisir. Une main glissa, hésitante sur son ventre, s’attarda sur le nombril descendit dans la toison en bas du ventre dont elle tripota les poils avant de s’immiscer  entre les cuisses. Le soleil éclairait généreusement la scène. Bien sûr il n’en voyait pas tous les détails. Mais ce qu’il ne distinguait pas, il l’imaginait facilement. Il devinait ses doigts ouvrir les lèvres, dégager le clitoris, le titiller, s’enfoncer dans ces muqueuses chaudes et humides d’une substance gluante. La danse de ses hanches bien visible elle, laissant présager une montée certaine de l’excitation. De temps en temps elle mettait ses doigts libres dans sa bouche, les y humidifier  pour rendre plus douce la caresse sur ses seins.

Il bandait dur, d’une bandaison insupportable qui nécessitait de prendre des mesures. Il prit son sexe en main et se mit à se branler  lentement. Surtout ne pas partir trop vite par des va et vient précipités! Attendre qu’elle jouisse pour jouir à son tour. Ne pas gâcher le plaisir. Il tenait absolument à la voir se tordre de jouissance dans les coussins. Son esprit fonctionnait à plein régime. Il prenait ses seins sous sa bouche, les excitait de la langue. Ses doigts s’enfonçaient dans sa chair dégoulinante. Son phallus tendu à casser s’enfonçait dans son ventre, y allait / venait, se retirait pour mieux s’y enfoncer jusqu’à la garde. Elle lui plantait ses ongles dans le dos, il sentait la texture et l’odeur de sa peau contre la sienne. Il l’entendait gémir, soupirer pendant qu’elle se cambrait pour qu’il la pénètre toujours plus loin, plus profond, qu’il la brûle d’une délicieuse déchirure.


10

Elle avait maintenant plongé ses deux mains entre ses cuisses béantes où elles s’agitaient frénétiquement comme des oiseaux affolés. Sa respiration devait sans aucun doute s’accélère, devenir plus rauque. Elle se mit à quatre pattes et lui offrit la vision de sa croupe superbe. Elle continuait à se caresser. Ses doigts entraient en elle, ressortaient pour glisser de bas en haut sur sa vulve en s’y attardant sur le bouton. Ses fesses menait une danse de tous les diables.

La sueur lui coulait dans les yeux. Il était souvent proche de l’éjaculation. Il cessait de se masturber quand il sentait sa tige palpiter. Il la serrait très fort pour retenir sa semence, ne pas la laisser gicler. Des vagues lui soulevaient le ventre. Il était en elle, sur elle. Ils faisaient l’amour comme des fous, l’un dominant  l’autre alternativement. Sa chevelure lui caressait le ventre quand elle le prenait entre ses lèvres pendant qu’il s’inondait la bouche des jus de chair qui lui coulaient en bas du ventre sous la toison épaisse. Puis il revenait en elle, arbre de chair dans un humus charnel.

Elle se recoucha sur le dos, une jambe sur le dossier du canapé. Elle avait clairement ralenti le rythme pour retarder le plus possible l’instant de l’explosion. de son côté il cessa tout mouvement. Il la sentait prête à jouir. Il ne voulait en rien manquer, le sexe serré très fort dans sa main. Il vit ses ondulations se précipiter jusqu’à ce qu’elle se morde une main pour retenir un cri d’orgasme qui se serait sans nul doute répandu dans tout le voisinage. Enfin, après une dernière cambrure, elle retomba sur le canapé et resta immobile un long moment.

Il reprit son onanisme. Il n’avait plus à se retenir maintenant que la jouissance l’avait emportée. Il se caressait lentement sentant le plaisir monter du fond de son ventre par vagues larges et étales. Soudain il se sentit fusillé et  sa semence explosa en longs jets puissants.

“Je te l’offre” murmura - t - il.

Cet homme, c’était moi. Cette femme c’était toi?

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Commentaires
F
Merci, idem.<br /> <br /> F.d'Alayrac
A
Bonnes fêtes à vous et votre muse qui vous inspire si joliment . . .
F
Quel esprit m'habite? Un esprit féminin, sans nul doute...<br /> <br /> Mais lequel? <br /> <br /> Celui de celle qui m'inspire et me laisse jouir pleinement de cette précieuse liberté d'écrire.<br /> <br /> Croyez - moi... C'est rare. Donc précieux.<br /> <br /> F.d'Alayrac
A
Quel esprit habite votre enveloppe charnelle pour écrire des choses aussi justes? Une surdouée ...
F
J'avoue de l'être humain, surtout conjugué au féminin.<br /> <br /> F.d'Alayrac
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  • Éros est un dieu libertin et anar qui prend plaisir à semer le désordre dans le coeur des hommes, se jouant de leurs lois pour n'en respecter qu'une seule, celle de l'Amour et du Sexe, cette grande force créatrice dont il est question ici.
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