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3 août 2008

LES INTÉGRISTES SONT PARTOUT III

Négation de l’humanisation de l’homme. Le sodomisme institutionnalisé se justifie par la protection des minorités souffrantes. L’avortisme institutionnalisé se justifie à son tour par la nécessité de la protection de la femme en position de faiblesse. Or le sodomisme et l’avortisme combinés fragilisent toutes les alliances familiales, dès lors que ce sont des conduites d’échec qui sont consacrées à titre de « victoires » de l’individu contre la religion et la tradition, et donc contre la famille qui est le lieu où celles-ci se perpétuent. L’échec du couple parental, l’échec de la solidarité entre générations, se trouvent donc validés par l’apologie de l’échec de l’individu. Négation du droit des enfants et des seniors. Les auteures veulent bâtir l’Europe sur certaines libertés protégées ne concernant qu’une catégorie précise : les adultes exerçant une activité sexuelle. Or toutes les constitutions européennes reconnaissent que les enfants ont un droit imprescriptible à la protection familiale, la cellule familiale reconnue étant le lieu primordial de transmission des valeurs, et de frein à la barbarie. Les seniors, classe d’âge en expansion, sont en train de s’organiser pour obtenir la reconnaissance explicite de leurs droits au sein de leur famille, pour compenser leur affaiblissement.

Négation du principe de réparation. La santé psychique de l’individu repose sur le retournement du symptôme en remède. Ainsi les sentiments d’abandon, d’injustice et d’oppression qui caractérisent tant les individus portés vers l’avortement que vers le sodomisme, et qui les amènent à souhaiter des lois qui les protègent, ne peuvent échapper à l’enkystement dans la souffrance que s’ils s’inversent en générosité envers les plus faibles. C’est la saine logique qui sous-tend la revendication de parentalité de nombreux homosexuels. Traditionnellement, le lien de parrainage est celui qui, à côté de la parentalité biologique, permet à la famille d’étendre son réseau protecteur, et aux individus désireux de s’impliquer dans une fonction protectrice de s’allier pour la vie à un enfant, avec le consentement de la famille. Or la substitution du parrain ou de la marraine par l’éventuel droit parental de l’identité sodomiste constitue une supplantation, et non pas une réparation.

Historiquement, le féminisme révolutionnaire a toujours comporté deux branches : la branche aristocratique et intellectuelle, portée par des personnalités exceptionnelles soucieuses de faire reconnaître la légitimité de leurs expériences et de leurs exigences, souvent tolérées dans leur milieu, de même que le sodomisme affiché, variante du libertinage qui a toujours fait partie des privilèges de l’élite et des courtisans ; la branche ouvrière des femmes écrasées par les abus masculins et acculées à travailler pour assurer la subsistance de la famille. Historiquement, quand le féminisme impose le respect, c’est qu’il est indissociablement lié à la libération des opprimés. Flora Tristan, Clara Zetkin étaient des militantes intratables. Et l’abolition de l’esclavage a été porté par des femmes blanches bien plus radicales que leurs pairs : Olympe de Gouge ou Harriett Beecher Stove étaient des rebelles doublement martyrisées dans leur milieu, parce qu’intransigeantes dans leur défense des libertés fondamentales pour TOUS. Les revendications des femmes sont parvenues à faire céder les pouvoirs en place lorsque les deux branches sociologiques se sont rapprochées autour d’un argument que les hommes ne pouvaient pas contester : l’argument du bien des enfants ; les femmes étant chargées de l’éducation des enfants devaient elles-mêmes jouir de l’instruction et de droits correspondant à leurs responsabilités pour transmettre aux enfants les valeurs fondamentales, expliquaient-elles au XIXème siècle. On peut constater partout et toujours que la société entière reconnaît la légitimité des revendications des femmes en période de guerre, lorsqu’on a besoin d’elles au-delà du gynécée ; et on constate aussi que les femmes qui ont le choix continuent à s’investir massivement dans les domaines qui sont des extensions de la fonction maternelle : éducation, médecine, services sociaux.

Le féminisme officiel, représenté par « Choisir la cause des femmes » où se distinguent Violaine Lucas et Barbara Vilain [1], est une tentative barbare pour détourner, au profit de l’idéologie des courtisans, la vocation séculaire des femmes à freiner et contrebalancer la folie abusive des hommes en position de domination. Ont-elles fait des propositions de loi à l’échelle européenne inspirées par la révolte devant le destin fait aux femmes par 60 ans d’occupation, de veuvage, de faim au quotidien pour nourrir des enfants qui peuvent être abattus impunément par une armée d’occupation dès qu’ils mettent le nez dehors, avec le soutien actif des gouvernements occidentaux, comme c’est le lot « normal » des Palestiniennes ? Que nenni !… Ce qu’on sait de source sûre, en revanche, c’est que Gisèle Halimi, présidente de « Choisir la cause des femmes » compte sur le soutien de son projet européen du ministre Kouchner, celui-là même dont le rôle est de nous faire gober les bienfaits d’une guerre nucléaire contre l’Iran, pour les beaux yeux d’Israël. [2]

Pourtant le féminisme sous la révolution française, c’était aussi des Andromaques brandissant leurs nourrissons pour séparer les combattants d’une guerre absurde et injuste, telles « Les Sabines représentées par David en 1799 (avec une incontestable sensualité gay, d’ailleurs). Les temps ont changé ; le pouvoir féministe défend la cause des femmes les plus favorisées qui tuent et font tuer les innocents.

L’Europe étonne les autres continents par sa passion pour la conservation des monuments du passé, et de ses traditions, qui peuvent paraître des fossiles. Or, pour être solide et fraternelle, l’Europe a aussi un « patrimoine culturel » qu’elle peut faire revivre dans une logique d’innovation favorable aux femmes, et cela sans retour à des prohibitions qui nous seraient insupportables.

Ainsi, l’instauration d’une charte des droits et devoirs des parrains et marraines à l’échelle européenne serait une innovation législative très utile, pour protéger à la fois les parents en détresse, les individus nostalgiques de la procréation mais n’ayant pas accès à la parentalité naturelle pour une raison ou une autre, les enfants dans leur réel besoin de familles larges et stabilisantes, les seniors dans leur vocation à guider la jeunesse, malgré leur affaiblissement physique. A titre de parrains, tous les adultes, seuls ou en couple, devraient pouvoir protéger des enfants en manque de garanties parentales, soit nés de couples éphémères, excessivement instables ou dangereux, soit à naître, et ceci éventuellement à leur domicile. Combien de femmes trop indépendantes pour parvenir à fonder un foyer, mais néanmoins convaincues d’avoir « droit » à la reconnaissance d’un enfant en propre, seraient comblées… Et peut-être autant d’hommes, désireux de tendresse et de postérité. Ceci permettrait de ne sacrifier aucun des droits individuels dont l’Europe est fière, ce serait un terrain d’entente unique entre idéologies et religions diverses ; cela rétablirait la confiance entre les élites et le peuple ; cela constituerait une véritable mesure de prévention de la détresse psychique individuelle, si caractéristique de la dégradation de la santé publique dans nos contrées. Et la France serait à nouveau admirée et respectée, alors qu’elle joue, suicidaire et ridicule, à Sodome et Gomorrhe.

Ca fait peur non?

F.d'Alayrac - 3 aout 2008

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  • Éros est un dieu libertin et anar qui prend plaisir à semer le désordre dans le coeur des hommes, se jouant de leurs lois pour n'en respecter qu'une seule, celle de l'Amour et du Sexe, cette grande force créatrice dont il est question ici.
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